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Foot du...
27 novembre 2010

Julien Lépinay: objectif CFA 2

A l’heure où l’US Alençon connaît des difficultés en championnat, l’un des artisans de la monté du club en CFA 2 donne son point de vue sur son club d’origine mais aussi et surtout sur le football en région parisienne lui qui vise la monté en CFA 2 avec Fleury Mérogis (2ème de DH).

Julien_L_pinay

Julien Lépinay ici à droite se voit bien retrouver la CFA 2 avec son nouveau club, Fleury Mérogis.

Voilà, maintenant plus de 4 ans que vous êtes parti d’Alençon, quel regard portez vous sur la situation de votre club de cœur ?

Ils sont dans une situation compliquée à l’heure actuelle mais j’ai l’impression que c’est un peu toujours la même chose depuis que nous sommes montés en CFA 2 (2005)… Mis à part la première année où nous avons joué sans pression car nous savions que nous ne pouvions pas monter et juste nous maintenir, ce qui a été fait facilement, les années se suivent et se ressemblent. Je pense que le mal du club vient principalement du fait que beaucoup de joueurs passent dans l’Orne pour aller ailleurs ensuite. On a trop recruté de joueurs sur CV sans les connaître et même si cette saison le club est resté stable je n’ai pas l’impression, vu de l’extérieur, que tout le monde ait l’amour du maillot. Alençon ne doit pas être qu’un club où on vient se relancer.

Christophe Ferron se retrouve du même coup dans une situation délicate…

J’ai aimé la saison que j’ai passé à ses côtés (l’ancien lavallois lui avait d’ailleurs confié le brassard de capitaine). Il était proche de ses joueurs. Depuis son retour, j’ai l’impression encore une fois « vu de la région parisienne » qu’il a instauré une rigueur qui l’éloigne de son groupe. C’est vrai que le classement de l’équipe n’est pas en rapport avec les attentes du président et de son investissement depuis plusieurs années, ce que je peux comprendre.

Vous parlez de fidélité à un club mais ce n’est pas forcément la première des valeurs dans le football en région parisienne ?

Oui c’est vrai que chaque saison, la moitié des effectifs changent. Il y a énormément de clubs en région parisienne.

On dit souvent que le football en région parisienne est un monde à part …

Je pense qu’à niveau équivalent, comme par exemple en DH, le niveau est plus élevé qu’en Basse Normandie. Il est basé essentiellement sur le combat physique et sur la rigueur tactique. Tous les matchs sont très serrés. Même si vous jouez le dernier qui est décroché, si mathématiquement il a encore une petite chance, il se battra jusqu’au bout. La technique est mise de côté même si nous avons des joueurs de qualité qui ont souvent connu les centres de formations professionnel ou le niveau supérieur.

C’est un jeu qui correspond au profil de joueur que vous êtes ?

Oui c’est vrai, j’aime les duels, le contact. Par le passé peut être un peu trop …Mais c’est clair que pour jouer ici il faut être fort dans sa tête, ne pas reculer au premier choc.

Fleury Mérogis est votre deuxième club d’Ile de France comment le jugez vous par rapport à votre expérience à Orly ?

Au niveau des infrastructures, il est sûrement au dessus. On a notamment un synthétique dernière génération. Et c’est aussi le club qui se rapproche le plus de ce que l’on peut connaître dans des clubs provinciaux avec un club house par car c’est vrai que l’extra - sportif est moins important en région parisienne. On a du peut être faire 3 repas ensemble à Orly…

Au niveau financier il semblerait aussi que ce ne soit pas comparable à ce qui se pratique en Basse Normandie ?

Les fixes et les primes sont en moyennes plus élevés. Les clubs tiennent aussi très souvent par la présence d’un mécène comme à Orly par exemple où on le voit cette saison que le club est en difficulté depuis le départ du président. Il y a donc un revers à la médaille. D’ailleurs plus personnes ne peut faire n’importe quoi avec l’argent, c’est aussi le cas à Alençon où une rigueur budgétaire c’est installée à ce niveau.

Vous voilà donc à l’US Fleury Mérogis après 3 saisons à Orly ?

J’ai vécu de bons moments à Orly avec notamment un 32ème de finale perdu en toute fin de match face à Villefranche sur Saône. Mais c’est surtout le 8ème tour qui m’a marqué puisque nous avons gagné 5-3 face à Plabennec (CFA) après prolongation. Il y avait une très grosse ambiance. Un grand souvenir.

Maintenant, le club était en fin de cycle et je voulais rebondir ailleurs, j’avais déjà faillit signer à Fleury il y a un an mais Bernard Bouger l’entraîneur est parti à Villemonble (CFA). Il voulait que je signe là bas mais les entraînements étant en matinée, professionnellement, je ne pouvais pas. En fin de saison dernière je me suis mis en contact avec Stéphane Cabrelli et j’ai signé.

Malgré la concurrence vous êtes aujourd’hui titulaire …

Oui durant la préparation, j’ai réussi à gagner ma place. C’est une satisfaction car j’évolue dans une formation qui compte que des joueurs qui ont au niveau du dessus. Un joueur comme Walid Regragui, notre capitaine, a tout de même disputé la finale de la CAN 2004 comme titulaire avec le Maroc…

Et la montée en CFA 2, que vous n’avez pas connu depuis votre départ de la cité des ducs ?

Je pense que nous avons deux adversaires principaux : Saint Ouen Laumone (6è) et bien entendu Issy les Moulineaux (1er) qui est la seule équipe à nous avoir battu et qui compte un seul point d’avance sur nous. Nous avons l’équipe pour monter en CFA 2 et même notre formation vaut le niveau du dessus ce n’était pas certain que la mayonnaise prenne. Je pense que nous avons tout, aujourd’hui, pour viser le titre.

Equipe_Julien_L_pinay


Julien Lépinay

Né le 01/09/1982 à Alençon

1,73m, 69kg

Clubs successifs : Formé à Alençon (CSA, FCA, Stade Alençonnais), Stade Lavallois (1996-1999), US Mondeville (1999-2000), US Alençon (2000 – 2006), AS Orly (2006-2010), US Fleury – Mérogis (2010- …)

L’interview décalée :

Un joueur : Boris Lépinay dit « Stig Tofting » : « jouer avec mon frère en région parisienne? Oui ça aurait sympa même si deux Lépinay sur un terrain ce n’est pas toujours très bon, surtout quand mon frère prend un tacle, je n’aime pas trop ça... Et puis je ne suis pas sûr que Boris aurait apprécier le style de jeu ici qui comme je le disais tout a l’heure est basé avant tout sur le combat physique.

Un entraîneur : Philippe Fourier. L’homme qui nous a fait monter en CFA 2. Il était capable de nous motiver même face à lanterne rouge alors que nous dominions le championnat de la tête et des épaules. Une grande année !

Un match : US Alençon – SU Dives 3-0 en Coupe de France (2005-2006). Un match fou comme en réserve cette compétition et où je marque le second but.

Un message à vos anciens coéquipiers : en fait j’en ai plusieurs. J’ai envie de dire à Tony Hiaumet d’arrêter de tirer les pénalty.

A Guillaume Berthelot que je retourne sur Alençon samedi prochain, et que s’il joue je me mettrai sur le parking de GIFI car il enverra forcément une relance là bas.

Et enfin à Kévin Perrot, s’il joue lui aussi qu’il me fasse plaisir en mettant un tacle, pendant le match, comme à la belle époques (rires).

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